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Phase 1 :
Une idée qui prend forme

En bref

  • S’informer auprès des responsables de l’arrondissement et/ou de l’éco-quartier ;

  • Constituer un comité de citoyens ;

  • Commencer à parler du projet par la tenue d’un événement rassembleur.

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Une idée qui prend forme

Un projet de ruelle verte est une démarche citoyenne qui se veut démocratique, inclusive et représentative des valeurs et des aspirations des riverains. En 2017, l’idée de créer une ruelle verte provient généralement de gens qui ont vu ou entendu parler des ruelles vertes de Montréal.

S’impliquer pour le développement durable de son milieu de vie est une manifestation d’éco-citoyenneté que les arrondissements doivent catalyser et encourager. Inspirer les citoyens et partager les bonnes pratiques sont également des priorités afin de susciter l’implication et de l’optimiser.

Orienter la démarche citoyenne 

Le processus menant à l’aménagement d’une ruelle verte est relativement exigeant. Il demande du temps, une bonne capacité d’organisation et la compréhension des normes et des règlements relatifs à l’aménagement du  domaine public. Il est important que les citoyens intéressés aient facilement accès à tous les outils, dont un guide d’implantation local et les coordonnées des personnes responsables.

Constitution d’un noyau dur

Trois à dix citoyens sont appelés à s’impliquer de manière plus intensive au sein d’un comité de ruelle (idéalement constitué en majorité de propriétaires riverains). Le comité représente la ruelle dans chacune des étapes de la démarche et collabore étroitement avec les responsables de l’éco-quartier et/ou de l’arrondissement à monter le projet. Une fois le projet réalisé, il est appelé à maintenir la ruelle vivante, en l’entretenant, en organisant des activités et en impliquant les nouveaux voisins.

Le comité de ruelle est en quelque sorte le conseil d’administration de la ruelle verte.

Il pourrait être constitué ainsi :

  • Président de comité (facultatif) ;

  • Responsable des relations avec l’arrondissement et l’éco-quartier ;

  • Responsable des communications avec les riverains ;

  • Responsable de l’entretien (des végétaux, de la propreté, des jardins, etc.) ;

  • Responsable de l’animation et des activités éducatives.

Les réunions du comité de ruelle pourraient être consignées dans des procès-verbaux idéalement conservés dans des archives communes et accessibles. Le comité doit tendre à représenter la population de la ruelle, être inclusif et composé de gens possédant des compétences variées, tant au niveau professionnel que personnel.

Par exemple, dans des milieux avec une grande mixité culturelle, pouvoir compter sur une personne capable de briser la barrière de la langue serait un atout de taille.

Susciter l’intérêt des riverains

Une bonne façon de créer des liens entre les riverains, de parler du projet, d’évaluer l’intérêt de manière préliminaire ou recruter des membres pour le comité est d’organiser une activité brise-glace.

Voici quelques idées :

  • Repas communautaire (ex : Restaurant Day) ou 5 à 7 ;

  • Corvées de propreté ;

  • Activité pour le Jour de la Terre (22 avril) (ex : projections de films ou documentaires) ;

  • Activité pour la Fête des Voisins du Réseau québécois de villes et villages en santé (date variable en début de juin) (ex : jeux et activités ludiques) ;

  • Vente de garage ;

  • Fête d’Halloween.

Recueillir les coordonnées des participants et susciter l’adhésion à un groupe Facebook s’avéreraient judicieux. Plusieurs comités de ruelle utilisent effectivement les réseaux sociaux comme babillard et principaux moyens de communication.
 

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